Good vibrations…

Musique et blablas d’un discothécaire…

AIRBOURNE Runnin’ wild (2008) décembre 19, 2008

Filed under: Coups de coeur,Friandises — elliottmusic @ 10:47
Tags: , , ,

405032550Voilà un disque de rock efficace et puissant qui ne s’entortille pas dans les détours chiatiques et emmerdatoires de la plupart des groupes du moment privilégiant tellement la forme (originalité des arrangements à tout prix) qu’ils en oublie le fond (la mélodie et l’efficacité). Visiblement les gars ont dû absorber de belles quantités d’ AC/DC dans leurs biberons musicaux. Du reste, le groupe est australien, ça doit être l’air du pays…
S’il existe des « gardiens du temple », Airbourne en fait certainement partie. Ce n’est que du bon, du vrai rock’n’roll et ça fait un bien fou. J’y reviens tout de suite!
« Stand up for rock’n’roll »

 

Ben Kweller août 28, 2008

Filed under: Coups de coeur — elliottmusic @ 1:19
Tags: , , , ,

Une petite playlist pour découvrir un artiste de qualité.

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.

more about "Ben Kweller", posted with vodpod

 

R.E.M-Automatic for the people (1993) avril 12, 2008

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 9:40
Tags: , , , , ,

REM automatic

On ne présente plus R.E.M, s’il reste encore quelques « institutions » dans le monde de la musique, le groupe d’Athens (Georgie) en est indubitablement. Au jour d’aujourd’hui, en 28 ans de carrière R.E.M a produit une belle palanquée d’albums dont le tout dernier « Accelerate » vient de sortir. Mais revenons quelques années plus tôt en 1993 le groupe sort son chef-d’oeuvre « Automatic for the people », son album le plus mélodique et certainement le plus intemporel. Le disque est plus posé que ces prédecesseurs, les arrangements sont plus subtils, voire carrément aériens (« Drive », « Everybody Hurts »), quelques envolées pop et incontournables (« Man on the moon », « The sidewinter sleeps tonight »)relèvent l’ensemble et l’allègent créant ainsi une osmose parfaite entre les tempos lents et rapides. C’est un album trés beau, au sens le plus noble du terme, trés travaillé mais nullement encombré, trés abouti dans sa démarche artistique. Un must!

 

David Bowie-Aladdin Sane (1973)

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 9:17
Tags: , , , , ,

Bowie aladdin

Ah…l’homme aux milles visages et aux milles musiques! En 1973 David Bowie se transforme en Aladdin Sane et propose au public l’un de ses plus grands albums. La grosse artillerie est sortie. L’album s’ouvre sur un « Watch that man » tonitruant, avant de basculer sur un « Aladdin Sane » déjanté au solo dissonant. Toute une palette de couleurs musicales parmi lesquelles on trouve également un « Drive in saturday » trés tubesque et sixtie, un ravageur et sublime « Jean Genie » ultra-tubesque, une reprise survitaminée du « Let’s spend the night together » des Stones ou le swinguant « Prettiest star ». Bowie se ballade d’un style à l’autre avec sa voix inimitable sur des mélodies brillantes aux arrangements originaux (comme souvent avec l’animal) et efficaces.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien l’oeuvre du Thin White Duke, c’est une trés belle entrée en matière.

 

Creedence Clearwater Revival-Willy and the Poor Boys (1969) avril 9, 2008

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 9:50
Tags: , , , ,

CCR

Ce groupe au nom à rallonge, est l’un des plus brillants représentants du courant rock US de la fin des sixties.
Sous la houlette de son leader John Fogerty, auteur-compositeur-interprète de talent à la voix rocailleuse, il a marqué la musique populaire de quelques titres fondamentaux dont Proud Mary (repris avec brio par Ike & Tina Turner à la même époque), Green River ou Bad Moon Rising ne sont pas des moindres.
En 1969 CCR publie cet excellent « Willy and the Poor Boys » aux couleurs musicales métissées du sud américain et de la soul avec laquelle Fogerty aime à fricoter, témoin le sublime Feelin’ Blue sur l’album.
On y trouve également des couleurs rockabilly (Don’t look now), deux reprises sublimes de traditionnels américains (Midnight Special, Cotton fields), un excellent instru à la « planche à laver » (Poorboy Shuffle), le tubesque Down in the Corner et le non moins tubesque « Fortunate Son », hymne rock rageur popularisé en France par notre Johnny national : « Mais pas moi non pas moi Je suis le fils de personne… »

Ce disque est un pur moment de VRAI bonheur!

 

The Beatles-Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band (1967)

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 9:30
Tags: , , , , ,

Sgt Pepper redim

Vous avez vu le nom du groupe, lu le titre de l’album? Qu’est ce que vous voulez que je vous dise alors? Tout a déjà été dit, écrit, redit, reécrit, etc…depuis l’acte de naissance de cet objet surréaliste, il y a 41 ans! C’est LE disque qui a tout changé dans l’histoire de la musique populaire. On en finirait pas d’établir la liste de tout ce que cet opus a modifié dans les comportements musicaux ultérieurs, de toutes les vocations artistiques qu’il a suscité (tous genres confondus), de toutes les innovations technologiques qu’il a contribué à apporter, des changements radicaux du rapport à l’album qu’il a construit. On a même parlé de premier concept-album de l’histoire de la musique alors que ça n’était pas l’intention des Beatles. Ce disque va définitivement abattre psychologiquement Brian Wilson (Beach Boys) qui renoncera à créer son chef-d’oeuvre Smile. A cette époque Paul McCartney vit à Londres et fréquente assidûment les milieux artistiques underground de la capitale Londonienne, il aura l’idée de mélanger toutes ces influences à cette conception populaire de la musique qui a toujours fait la force des Beatles et marqué définitivement leur différence. En 1967, sur la lancée du single hautement psychédélique et novateur Strawberry Fields Forever/Penny Lane, signé Lennon pour le premier titre et McCartney pour le second, il va devenir le maître d’oeuvre de cet himalaya de la musique pop qui verront les Beatles dissoudrent jusqu’à leur indentité sous le nom de cet orchestre fantasque et lumineux : Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band (L’Orchestre des coeurs solitaires du Sergent Poivre!).

On pourra l’écouter des heures et des heures sans limites, on ne retrouvera jamais, 41 ans plus tard les sensations exceptionnelles qui furent celles des premiers auditeurs en 1967…dire qu’il fit l’effet d’un coup de tonnerre est un doux euphémisme!!

Il n’en reste pas moins aujourd’hui, l’écoute de ces chefs d’oeuvres intemporels que sont Lucy in the Sky With Diamonds, She’s Leaving Home, When I’m 64, Getting Better, Sgt Peppers, l’immortel With a Little Help from My Friends chanté par Ringo et le sublime A day in the Life, entre autres…

Il faudrait des heures et des heures pour parler dans le détail de toutes les étapes fantastiques de la création de cet album et de son inénarable pochette aux multiples personnages, qui, à elle seule, a fait couler des tonnes d’encre…

Un excellent dossier à lire sur Yellow-Sub

 

Fleetwood Mac-Fleetwood Mac (1975) avril 8, 2008

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 1:15
Tags: , , , , , ,

FM 1975

Chaque chanson semble couler de la source de la précédente. L’alternance des styles de composition et des voix lead fonctionne impeccablement bien…Fleetwood Mac a trouvé la recette qui tue et ça va marcher à merveille…premier album du groupe à devenir n°1 aux US aprés 8 ans d’existence. Lindsey Buckingham, guitariste fantasque et compositeur génial ainsi que la brillante Stevie Nicks viennent de rejoindre le groupe et signent à eux seuls les principales pépites de l’opus : Monday morning, Rhiannon et le sublime Landslide. Une mention spéciale tout de même à l’extraordinaire Say you love me de Catherine McVie, autre titre phénoménal de l’album qui vous propulse immédiatement dans une bulle de bonne humeur !

Fleetwood Mac sort avec cet album de sa période « British blues » quelque peu fastidieuse, si chère aux puristes (…mais les puristes sont souvent trés ennuyeux…) pour rentrer dans l’univers brillant d’une pop intelligente et lumineuse.

Le groupe va recidiver, deux ans plus tard, en mieux encore!

 

The Rolling Stones-Exile on Main Street (1972) avril 4, 2008

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 3:34
Tags: , , , ,

Exile face

Voilà bien 45 balais que ces gugusses bourlinguent dans nos oreilles. On pourra toujours dire que « pierre qui roule, n’amasse pas mousse », je n’y crois pas. M’est avis qu’ils en ont amassé un beau tapis! La bande à Jagger a produit un nombre considérable de morceaux allant de la sombre nullité à l’hymne rock’n’roll par excellence, j’ai nommé « I can’t get no… ». Autant dire qu’il est bien facile de s’y perdre puisque les bougres sévissent encore. Replongeons quelques 35 ans plus tôt pour nous attarder sur cette pépite noire qui fleure bon le rock basique, la transpiration, les ventilateurs et la Louisiane. Certainement l’album le plus « roots » du quintet, truffé de perles stoniennes, qui, si elles ne sont pas toujours les plus connues (il n’y a pas de tube majeur des Stones sur ce disque) n’en sont pas pour autant les moins pures. Je cite : « Rocks off » qui ouvre l’album en fanfare, « Tumbling dice », « Sweet Virginia », « All down the line » entre autres…

Le mixage sonne « brut de décoffrage », voir quasiment « repet’ dans le garage » sur certains titres et cela confère encore plus d’authenticité à cet « Exile on Main Street », qui, s’il fleure bon le rock US n’en pas moins été enregistré pour autant sur notre bonne vieille Côte d’Azur…comme quoi…

 

Moon Martin-The very best of (1999) avril 3, 2008

Filed under: Indispensables — elliottmusic @ 2:07
Tags: , , , , ,

Pochette MoonMais si, mais si, vous avez déjà entendu ça « Baaaaaaaaaaad news, Baaaaaaaaaaad news… », en tout cas si vous avez connu cette (lointaine) époque…tous les teenagers du début des années 80 ont couiné ce refrain!

Moon Martin est physiquement une sorte de croisement entre Buddy Holly et Woody Allen et musicalement quelque part entre…Buddy Holly et Woody Allen… Il a sévi de la fin des 70s au milieu des 80s sur quelques albums aux pochettes plus ou moins stupides mettant en valeur son physique inoubliable parfois entouré de martiens en carton-pâte et paillettes (« Escape from domination » en 1978) .

Mais les pochettes on s’en fout…Des riffs simplissimes et immédiatement mémorisables, les mélodies itou, la guitare bien en avant, une rythmique binaire qui tourne « carré » derrière la voix haute de l’individu…et c’est parti. Rock’n’roll, boogie! OK, Moon n’a pas inventé la musique à couper le beurre mais c’est bourré de vitalité, c’est efficace et ça fait du bien par là où ça passe et pour moi ça vaut beaucoup d’autres critères alors rien que pour cela je le classe illico dans mes indispensables ce bon vieux Moon…et c’est pas donné à tout le monde!

Allez hop, j’y reviens…

« Rooooooooooolene, Roooooooooooolene, Roooooooooolene… »